Nivelles |
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une ville située dans la région du Brabant wallon de la partie francophone de la Belgique, à 30 km au sud de Bruxelles et à 35 km au nord-est de Mons. Au Moyen Âge, Nivelles était une ville fortifiée entourée d'un remblai massif d'environ 2,5 m de large, devant lequel se trouvait un profond fossé partiellement inondé. L'entrée dans la ville n'était possible que par l'une des sept portes fortifiées, gardées par des chevaliers et fermées la nuit.
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Les fortifications de la ville se composaient de neuf tours, chacune avec des fentes étroites permettant aux gardes de contrôler l'approche de la ville. Au XIXe siècle, les remparts sont abattus car ils deviennent un obstacle à l'expansion de la ville. Aujourd'hui, il ne reste que quelques traces des fortifications de la ville, incl. Tour Simone, également connue sous le nom de Tour du Diable.
Aujourd'hui, la ville est habitée par environ 24 mille habitants. Nivelles est l'une des nombreuses villes intéressantes de la région. Il vaut également la peine de se rendre à Waterloo, lieu de la spectaculaire défaite de Napoléon Bonaparte, et à Villers-la-Ville, avec les ruines monumentales d'une abbaye cistercienne. Ce qui attire les foules de touristes à Nivelles, c'est sans aucun doute la belle collégiale Saint Gertrude.
Aujourd'hui, la ville est habitée par environ 24 mille habitants. Nivelles est l'une des nombreuses villes intéressantes de la région. Il vaut également la peine de se rendre à Waterloo, lieu de la spectaculaire défaite de Napoléon Bonaparte, et à Villers-la-Ville, avec les ruines monumentales d'une abbaye cistercienne. Ce qui attire les foules de touristes à Nivelles, c'est sans aucun doute la belle collégiale Saint Gertrude.
Après sa mort, en 659, Gertrude est proclamée sainte. Au fil des siècles, son culte s'est développé et le nombre de pèlerins souhaitant visiter Nivelles, le lieu où elle a vécu, a augmenté. Par conséquent, il était nécessaire de construire une église plus grande pouvant accueillir tous les fidèles. Un temple a été construit dans le premier style ottonien-roman. En 1046, l'évêque de Liège, Vase, consacre l'église en présence de l'empereur Henri III. Sainte Gertrude est choisie comme patronne de l'église.
Cette immense collégiale possède deux nefs transversales et deux chœurs (presbytères), ce qui était propre aux églises construites à cette époque. Le chœur oriental s'élève au-dessus de la crypte. La puissante façade du bâtiment a été construite au XIIe siècle. Elle possède une abside, deux chapelles au deuxième étage, un escalier à 132 marches, une salle haute dite Salle Impériale, une tour octogonale (reconstruite dans le style roman à la place de la tour gothique détruite en 1940), avec un clocher avec 49 cloches.
Cette immense collégiale possède deux nefs transversales et deux chœurs (presbytères), ce qui était propre aux églises construites à cette époque. Le chœur oriental s'élève au-dessus de la crypte. La puissante façade du bâtiment a été construite au XIIe siècle. Elle possède une abside, deux chapelles au deuxième étage, un escalier à 132 marches, une salle haute dite Salle Impériale, une tour octogonale (reconstruite dans le style roman à la place de la tour gothique détruite en 1940), avec un clocher avec 49 cloches.
La collégiale possède également deux tours d'angle. Sur la tour sud se trouve une figure de 2,08 m de haut représentant le sonneur de cloches Jean de Nivelles (Jacquemart), qui martelait depuis une heure depuis 1400. Après avoir été endommagée pendant la Seconde Guerre mondiale, la figurine a été restaurée en 1984. Le pignon sud du transept oriental, connu sous le nom de pic de St. Peter a été construit au 12ème siècle. La nef centrale mesure 102 mètres de long, ce qui en fait l'une des plus longues au monde. L'une des plus grandes cryptes de la région (22 mx 10,4 m) est située sous le chœur oriental. Il a été construit autour de 1100. Elle comporte trois bas-côtés d'égale hauteur, une voûte et une abside au fond de la nef.
Le site archéologique (VIIe-Xe siècle) découvert lors de la rénovation de la collégiale, ruinée à la suite d'opérations militaires, est unique en Belgique. Il montre les fondations et les vestiges des cinq églises précédentes. Du premier sanctuaire mérovingien (650), avec la sépulture de St. Gertrude et ses parents, jusqu'à la dernière basilique carolingienne du Xème siècle. Des fouilles ont été menées de 1941 à 1952.
Le site archéologique (VIIe-Xe siècle) découvert lors de la rénovation de la collégiale, ruinée à la suite d'opérations militaires, est unique en Belgique. Il montre les fondations et les vestiges des cinq églises précédentes. Du premier sanctuaire mérovingien (650), avec la sépulture de St. Gertrude et ses parents, jusqu'à la dernière basilique carolingienne du Xème siècle. Des fouilles ont été menées de 1941 à 1952.
A l'intérieur de la collégiale, on peut admirer cinq sculptures de l'artiste du XVIIIe siècle Laurent Delvaux, dont une riche chaire en chêne et marbre témoignant de la maîtrise du sculpteur qui, en juxtaposant marbre blanc contrasté et bois laqué, mêle harmonieusement trois styles différents: baroque, rococo et classicisme. Le porche intérieur protégeant l'entrée côté sud est également l'œuvre de Delvaux. Il est en bois de chêne laqué, décoré de dorures et surmonté de statues représentant les vertus de bravoure et de prudence.
Laurent Devlaux était l'un des plus grands sculpteurs de l'époque. Sa maîtrise de la combinaison de styles différents fait de lui le sculpteur de la cour de Charles de Lorraine.
Les prochaines oeuvres de Devlaux sont dans l'Aile Ouest à l'endroit où la construction de l'église a commencé au 11ème siècle. On peut y admirer deux sculptures de cet artiste. Le premier montre la figure de St. Gertrude, patronne de la collégiale. Elle est montrée ici de manière triomphante comme en contraste avec sa vraie nature qui était calme et humble. La deuxième statue personnifie le père de St. Gertrude, Pépin l'Ancien. Le bel autel en marbre d'albâtre de 1623 est l'œuvre du sculpteur Jan Thonon de Dinant. Il se compose de dix reliefs en albâtre, dont: Adoration des bergers et légendaire épisodes de la vie de St. Gertrude. A l'origine, deux statues faisaient également partie de cet autel: St. Gertrude et St. Pierre qui sont actuellement exposées dans la salle impériale. L'autel est situé dans un cadre baroque dans la partie orientale de l'église, où se trouvait autrefois l'orgue.
Laurent Devlaux était l'un des plus grands sculpteurs de l'époque. Sa maîtrise de la combinaison de styles différents fait de lui le sculpteur de la cour de Charles de Lorraine.
Les prochaines oeuvres de Devlaux sont dans l'Aile Ouest à l'endroit où la construction de l'église a commencé au 11ème siècle. On peut y admirer deux sculptures de cet artiste. Le premier montre la figure de St. Gertrude, patronne de la collégiale. Elle est montrée ici de manière triomphante comme en contraste avec sa vraie nature qui était calme et humble. La deuxième statue personnifie le père de St. Gertrude, Pépin l'Ancien. Le bel autel en marbre d'albâtre de 1623 est l'œuvre du sculpteur Jan Thonon de Dinant. Il se compose de dix reliefs en albâtre, dont: Adoration des bergers et légendaire épisodes de la vie de St. Gertrude. A l'origine, deux statues faisaient également partie de cet autel: St. Gertrude et St. Pierre qui sont actuellement exposées dans la salle impériale. L'autel est situé dans un cadre baroque dans la partie orientale de l'église, où se trouvait autrefois l'orgue.
Statue de la Sainte Vierge
Cette sculpture unique, représentant la figure de la jeune Vierge Marie, est l'œuvre d'un sculpteur actif au XVe siècle, qui faisait partie de l'entourage de Jan Borman. Ici, nous pouvons voir la personne de la Vierge Marie, représentée avec la tête découverte et les mains jointes. Dans l'une des chapelles, dans la partie orientale de la collégiale, se trouve un beau reliquaire en acier, décoré d'argent et de bronze. Il se compose de 36 panneaux en argent massif. Il y a des reliques de St. Gertrude. Ce reliquaire contemporain a été réalisé en 1982 par l'artiste Félix Roulin. Le reliquaire gothique d'origine a brûlé dans un incendie le 14 mai 1940. A côté des sculptures de St. Gertrude et son père Pépin l'Ancien, dans la partie ouest de l'église se trouve un carrosse utilisé lors de la procession annuelle pour transporter le reliquaire avec les restes de Sainte Gertrude.
La Tour de Sainte-Gertrude, comme on appelle cette procession, se déroule depuis le XIIIe siècle le dernier dimanche de septembre ou le premier dimanche d'octobre, en mémoire de Sainte Gertrude. Les reliques avec les restes du saint sont transportées dans un reliquaire placé sur un chariot du XVe siècle. La procession suit les traces de St. Gertrude, c'est la périphérie de la ville où vivaient les plus pauvres à cette époque.
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Le parcours du cortège est de 14 kilomètres. Là où il n'y a pas de sentiers balisés, la procession traverse les champs. L'après-midi, lorsque le reliquaire est ramené dans l'église, une fête se tient sur la place principale devant le temple, avec une foire et gens sur des déguisements sur échasses.
La partie se visite uniquement avec un guide
A côté de la collégiale se trouve un monastère de chanoines, construit au XIIIe siècle. Avec la collégiale, c'est le seul vestige d'une abbaye fondée au VIIème siècle. Ce lieu ne se visite qu'avec un guide. D'anciennes pierres tombales et cloches du beffroi détruit en 1940 ont été érigées dans la cour du monastère.
Uniquement accompagné d'un guide, nous visiterons également les fouilles archéologiques situées au sous-sol de la collégiale, une crypte datant du XIe siècle, et la salle impériale située 20 mètres au-dessus de la cour de la collégiale. Elle occupe tout l'espace intérieur (25 mx 8 m) de l'aile ouest (prolongée, située transversalement à la nef, la partie ouest de la basilique, caractéristique de l'architecture préromane) à ce niveau.
Dans cette salle se trouvent, entre autres une copie du reliquaire du 13ème siècle pour transporter les reliques de St. Gertrude (l'original incendié en 1940) et des panneaux du XVe siècle qui décoraient la charrette de Sainte Gertrude.
Uniquement accompagné d'un guide, nous visiterons également les fouilles archéologiques situées au sous-sol de la collégiale, une crypte datant du XIe siècle, et la salle impériale située 20 mètres au-dessus de la cour de la collégiale. Elle occupe tout l'espace intérieur (25 mx 8 m) de l'aile ouest (prolongée, située transversalement à la nef, la partie ouest de la basilique, caractéristique de l'architecture préromane) à ce niveau.
Dans cette salle se trouvent, entre autres une copie du reliquaire du 13ème siècle pour transporter les reliques de St. Gertrude (l'original incendié en 1940) et des panneaux du XVe siècle qui décoraient la charrette de Sainte Gertrude.
La place du marché à Nivelles
La Collégiale Sainte Gertrude est entourée d'une grande place du marché. Nous y trouverons de nombreux objets intéressants. A côté de la tour Jan de Nivelles se trouve la fontaine du Perron construite en 1523 par Adrienne de Moerbeke. Initialement, la fontaine était couronnée d'une statue de l'archiduc Albert (1618), mais ensuite elle fut remplacée par une statue dorée de l'archange Michel, patron de Nivelles. En longeant la collégiale, il convient de prêter attention au sommet du transept, appelé Pigeon St. Pierre, du XIIIe siècle. Sur la place Lambert Schiffelers se trouve un magnifique bâtiment du Palais de Justice (cour) construit dans le style néo-gothique.
Sur la place du marché, vous pourrez vous détendre dans l'un des nombreux restaurants ou poursuivre votre découverte. En longeant la rue de Charleroi, sur la gauche, on aperçoit une série de petites maisons du XVIIe siècle. Sur la Rue St. Georges et la rue des Conceptionnistes à côté des immeubles historiques. Celles numérotées 6, 8 et 10 viennent du 17ème siècle, le numéro 15 est du 14ème / 15ème siècle, et le numéro 18 a été construit dans le style Louis XV au 17ème siècle.
La rue des Bruxelles abrite le Musée Archéologique, d'Art et d'Histoire. Il est situé dans un bâtiment du XVIIIe siècle dans une rue calme. On y trouvera, entre autres une riche collection de peintures du XVIIIe siècle de Frédéric Dumesnil, des meubles anciens, très rares terre cuite réalisés par Laurent Delvaux comme modèles pour ses œuvres monumentales. De plus, des tapisseries, des peintures, des instruments de musique, des monnaies, des documents et des objets historiques découverts près de Nivelles y sont exposés.
Sur la place du marché, vous pourrez vous détendre dans l'un des nombreux restaurants ou poursuivre votre découverte. En longeant la rue de Charleroi, sur la gauche, on aperçoit une série de petites maisons du XVIIe siècle. Sur la Rue St. Georges et la rue des Conceptionnistes à côté des immeubles historiques. Celles numérotées 6, 8 et 10 viennent du 17ème siècle, le numéro 15 est du 14ème / 15ème siècle, et le numéro 18 a été construit dans le style Louis XV au 17ème siècle.
La rue des Bruxelles abrite le Musée Archéologique, d'Art et d'Histoire. Il est situé dans un bâtiment du XVIIIe siècle dans une rue calme. On y trouvera, entre autres une riche collection de peintures du XVIIIe siècle de Frédéric Dumesnil, des meubles anciens, très rares terre cuite réalisés par Laurent Delvaux comme modèles pour ses œuvres monumentales. De plus, des tapisseries, des peintures, des instruments de musique, des monnaies, des documents et des objets historiques découverts près de Nivelles y sont exposés.